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la tribu des macarels

16 juillet 2007

LE FINAL : UNE FETE DE RETOUR COMME ON LES AIME

Nous avons été accueillis comme des rois, 3 jours non stop (le temps d’un long we), nous ont permis d’atterrir dans le vif du sujet que l’on attendait avec impatience.

ENCORE MERCI A TOUS.

Caro.

Merci à tous pour les commentaires laissés tout au long du voyage.

A quand le prochain ?

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13 juillet 2007

UN BREF RESUME DE RETOUR, UNE ACCELERATION PROGRESSIVE ET CONTINUE.

En Turquie, d’Erzurum (le retour vers un mode de vie à l’occidentale) nous sommes allés nous reposer au bord d’un lac (à Susheri, « water city ») où nous avons passé une soirée dans le tipi avec des locaux amateurs de cigarettes et de bière (pour certains). Une nuit arrosée entrecoupée par la visite de routine des gendarmes, à l’image d’une opération commando. Ah… ces nuits turques…aux vérifications exclusivement nocturnes des passeports.

De là, nous « décollons » pour Amasya où le shopping bricolage bat son plein et où nous goûtons tour à tour les charmes du hammam.

Finie la route par les terres, on prend la direction de la mer noire (qu’est ce qu’elle est belle) dans laquelle, près de Catalzeytin on pêche, on se baigne, et les garçons se régalent d’une bataille aux méduses non urticantes pendant que les filles s’occupent des moules pour le repas.

On longe la côte jusqu’à Amasra puis direction Safranbolu puis Istanbul où une journée de visite s’impose manière de réveiller les bons souvenirs de l’aller.

Un camping cariste allemand nous raconte qu’il a mis 5 jours pour venir jusqu’ici.

D’Istanbul, prêt feu go en Bulgarie et petite pause à Sofia le temps d’un après midi ensoleillé. Nous sommes mardi, nous acceptons de relever le défi lancé par Nico : boire l’apéro vendredi soir à Revel. On organise le retour avec de grosses courses, il reste environ 2000 km à parcourir. Les garçons font des rondes jour et nuit pour accompagner le chauffeur motivé par le défi.

Le bus arrivant dans la nuit de jeudi à vendredi vers 2 h du matin d’abord chez Greg puis chez Alison et Nono qui réveillés à coup de klaxon pakistanais n’en croyaient pas leurs yeux (Rebecca, elle, n’en croyait pas ses oreilles) !!

29 juin 2007

DE RETOUR VERS LA MAISON

Salut à tous,

Un petit coucou du chemin du retour. Nous avons quitté Delhi pour Wagah border (frontière Inde-Pakistan) le 6 juin et avons traversés le Pakistan par l’itinéraire le plus court en 8 jours. A Multan et chez sa voisine Dera Ghasi Khan, la chaleur que nous avons estimé, sans exagérer, à plus de 50°C, était à deux doigts de nous dessécher. Nous avions aménagé la galerie du bus en dortoir mais même la nuit, allongé sans bouger, nous dégoulignions !!

Après avoir eu très chaud, nous nous sommes régalés pendant 2 à 3 jours de poussière et de sable du désert du Baloutchistan. Puis, à Quetta, nous étions logés dans de grandes chambres donnant sur le grand jardin ombragé du camp des scouts Baloutches ! On en a profité pour nous reposer avant de reprendre la route en direction de la frontière iranienne que nous avons traversé deux jours plus tard.

En Iran, après s’être baladé une journée à Ispahan (certainement la plus belle ville du pays et bien même peut être de plusieurs pays réunis), nous avons pris la direction de la mer caspienne où une partie de la côte sauvagement bétonnée nous a beaucoup déçue. Cela ne nous a pas empêché de savourer des journées de pêche dans la lagune de Bandar et Anzali où au rendez vous les brochets et les perches ont répondu présents en plus des tortues et des oiseaux… puis de profiter de baignades quand la côte s’est enfin rendue plus jolie et plus accessible. Sans aucun doute, malgré tout, l’Iran restera l’un des pays le plus fort en paysage avec ses grandes étendues de montagnes plus ou moins hautes et plus ou moins vertes et parfois même, encore enneiges en été.

Voila, voila, maintenant nous sommes en Turquie depuis deux jours...les soutes du bus remplies de gazoil iranien... bravo aux garçons.

A tres bientot, Caro.

26 mai 2007

FROM SIKKIM (INDE)

Salut à tous,

Un petit coucou de Pado, Nico et Caro.

Tout d’abord nous souhaitons une bonne fête à nos mamans à qui nous pensons très fort.

Ensuite, from Sikkim… et pendant que Eve, François, Albin et Lucie profitent des plages du sud.

Après plus 10 jours dans le Sikkim (Nord-Est) nous avons pris la route pour Delhi sur laquelle nous avons roulé une bonne semaine. On s’en souviendra du passage de la montagne à la plaine où la chaleur nous attendait de pied ferme.

Nous n’oublierons pas la traversée du Bihar (plaine du Gange, état le plus peuplé et le plus pauvre de l’Inde) entre les rackets organisés en bord de route, dans les villages et les menaces aux coups de bâtons en direction du pare-brise… auxquels nous n’avons jamais cédé !!

A Delhi, nous profitons de l’accueil de Baptiste et Meena pour nous reposer, et ceux pendant longtemps, chez eux au frais. A Delhi, un mode de vie très citadin c’est imposé : restos (dont un qui nous aura marqué pour longtemps : au menu : salade de magret de canard, pavé de bœuf, gambas et je vous en passe), et… shopping sans relâche. Les gardes robes de chacun refaites à neuf en sont ravies mais le bus un peu moins qui plein à craquer a largement dépasser la surcharge.

Le temps d’un we, nous avons pris le « frais » avec Meena et Baptiste à Rishikesh où nous avons vécu après une nuit de conduite, notre plus grosse frayeur du voyage (enfin on l’espère), quand, lors d’une marche arrière, la route n a pas tenue sous le poids du bus. Nico nous a aussitôt demandé de sortir illico presto avant que … le bus n embrasse le ravin… Mais impossible de mettre un pied dehors, la route s’effondrant sous nos yeux, la roue avant droite était dans le vide !!! Nous sortons rapidement par la porte arrière, ouf la terre était ferme sous la roue arrière, et là nous avons pu admirer notre compagnon de route posé sur le chassie la patte avant dans le vide. Nos jambes ont tremble fort. Le sang froid de Nico n’a égalé aucun d’entre nous, calage du bus oblige avec de grosses pierres avant qu il ne chavire. Ouf, la soute sur laquelle le chassie repose peut s’ouvrir, on peut alors sortir la barre de remorquage. Nous n avons plus qu’à attendre un camion pour nous sortir de là. 10 minutes après Uncle est arrivé avec son 25 tonnes chargé à la blinde. Après un breafing entre les deux chauffeurs, les deux moteurs ont ronronné pour enfin reculer ensemble comme un ballet sur une grande scène d’opéra, harmonie oblige. Après ça, nous nous sommes endormi sur le premier parking trouvé en bord de route, le jour était levé depuis longtemps… Nous avons mis deux jours pour nous remettre de la fatigue accumulée.

Depuis, nous nous arrêtons de plus en plus souvent sur des parking faciles d’accès (comme ceux pour poids lourds), en bord de route. Notre devise = risque zéro.

Cette péripétie ne nous a pas pour autant empêché de profiter du we entre balades dans la forêt et au bord du Gange, les baignades dans le fleuve sacré et sous des cascades et un après midi de rafting (very very good).

Manali, wouaw, superbe, paysages magnifiques : la vallée sillonnée par le « Beas » s’ouvre sur les sommets enneigés. On y a rencontré Kim et sa famille, un ami de Baptiste, avec qui nous avons passé de bons moments et partagés plusieurs repas.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par Kim, qui le soir même, organisait un fête dans la montagne à 1 heure de marche. Dès le premier après-midi, nous nous sommes donc baladés dans la montagne et dès le premier soir nous avons dansé au rythme de la transe (merci à Greg, les garçons ont beaucoup aimé) une semaine avant la pleine lune.

Deux membres de le free bolocks, ici présents, ont eu la joie d’organiser une rando d’une journée dans les montagnes environnantes qui finalement s’est révélée être une rando escalade/désescalade et pour couronner le tout une descente de 3heures en courant pour éviter l’orage. Ah, merci la FBT (Free Bolocks Team), sans eux, ma vie manquerait de style !!!

De ce séjour des expressions sont restées quand nous étions à point, avec les yeux Manali.

Nous redescendons à Delhi pour les derniers papiers (visas de retour), puis dans quelques jours nous quitterons le cœur gros ce pays qui ne nous aura pas laissé indifférent.

Gros gros bisous à vous tous de nous trois.

20 avril 2007

Du Nord de l'Inde DARJEELING et TEESTA

Salut à tous, Après le trek nous sommes restés quelques jours à Pokhara (une ville très touristique du Népal) où tout en nous reposant et en profitant des soirées dans le tipi, nous avons fini de nous « North Face-iser ». Bref, nous avons fait du shopping. Puis direction Kathmandou, où nous nous sommes garés sur le parking des scouts à deux pas du quartier touristique où en plus de nous Noth Face-iser encore plus, nous avons diversifié le shopping avec des vestes en laines, en coton, des objets en laine bouillies et cardées… La pause à Kathmandou fut également une pause bonne bouffe, où pour la première fois du voyage nous trouvons du bon fromage local en plus de la crème fraîche, du yogourt, du porc et du bœuf (enfin du Buffalo). En avant les cuistots, on se régale. Pour les quatre derniers jours des revelois, nous sommes allés au bord d’une rivière en direction du Langtang, au nord de Kathmandou. Après un trajet sur une route de montagne étroite, on a installé le campement au bord de l’eau pour trois jours de farniente. Quelques uns d’entre nous, se sont régalés à planter du riz dans les rizières alentours avec les gens du village. Après ces trois jours, les revelois (sauf Pado), ont repris l’avion pour Delhi, nous étions triste de laisser partir une si bonne équipe. La free bolocks team réunie n’existe plus. A quand les retrouvailles ?! Après deux jours à Kathmandou et le plein de course (pâte, huile d olive, vinaigre basalmique, fromage, beurre…) nous rejoignons Darjeeling en trois jours. La traversée du Teraï, nous a laissé un souvenir de chaleur (par moment assis, sans rien faire nous dégoulinions), de belles maisons en terre et toit de chaume, de belles forêts, des singes au bord des routes… Nous n’avons rien de spécial à signaler, à propos du passage de frontière Inde-Népal. C’est «une vraie passoire», comme dirait François. L’arrivée à Darjeeling, n’a pas été l’une des plus facile entre la route trop étroite par moment pour croiser une voiture sans difficulté et les fils trop bas que la galerie retient. Dans cette ville de montagne, perchée sur une crête, il n’y a pas de parking, nous restons garés en bord de route pour plusieurs jours. Les promenades en ville furent de bonnes surprises. Dans les ruelles, il n’y a pas d’autorikshaws, très peu de jeep et de moto, ce qui rend les balades en ville tranquilles avec un niveau sonore amoindri, seulement amoindri, car les klaxons ne peuvent s’empêcher de raisonner depuis la route principale. Pour tout dire, une conduite à l’indienne sans klaxonner toutes les 10 secondes n’est pas une conduite indienne. Darjeeling, c’est super, les gens sont très agréables, souriants, ce qui nous fait oublier le côté poubelle et mal rangé de la ville. On s’y est régalé pendant 4 jours. Eve et François ont rencontré deux français, Patrice et Laurent, avec qui nous avons passé plusieurs soirées en compagnie de leur amis Népalais: Manta, Amita, Sunita et Amit. Nous décidons d’aller passer plusieurs jours au bord d’une rivière à 30km. Go vers Teesta River. Gros stress, on ne sait pas si le bus va passer malgré le repérage de Nico à moto deux jours avant. On attaque un versant magnifique, avec looping, tourbillon, spirale, au bout de 30 km de route (soit 5 heures de route) et 3 km avant l’arrivée au bord de la rivière. Aïe, Aïe, Aïe… Le matin, au départ, Nico était tendu. On a roulé longtemps et 3 km avant l’arrivée, le bus ne passera pas dans le tourniquet. Demi-tour en marche arrière sur une pente raide (route de montagne). La marche arrière a demandé de l’organisation : un en bas (Pado), un qui guide (François), 2 en haut (Albin et Caro) pour faire la circulation. Une fois la marche arrière terminée, 20 minutes après, demi-tour, marche avant, puis… le bus chauffe, on s’arrête, on attend. Finalement on ne dort pas proche de la rivière mais au bord de la route. Un jour et demi après le départ de Darjeeling, nous arrivons enfin au bord de la rivière, nerveusement fatigués. Nous installons le campement : tables, chaises, bâche pour nous protéger du soleil, tapis de sol pour la farniente… Plus de dix jours après nous sommes encore proche de la rivière (une des première fois du voyage où nous restons autant sur un même site). Nous savourons les journées qui passent vite entre le repos, le bricolage, les lessives, les partis de Karom, la lecture, la cuisine au feu de bois (suite à une panne de gaz, nous avons été obligés d’opter pour la coutume locale : cuisiner au feu de bois). Patrice et Laurent, nous ont rendu visite de Darjeeling plusieurs fois dans la semaine. Ce we, ils nous ont rejoints avec leurs amis népalais avec qui nous avons passé du bon temps : baignade, vélo (merci à Pado, notre professeur de vélo préféré). Le campement est à quelques km d’un village dans lequel nous nous ravitaillons en cuisine locale : tomate, concombre, riz, lentille, banane et pain de mie. Les permis pour le Sikkim (tout au nord de l’Inde) se périmant, nous avons pris hier la route pour Gangtok. See you soon. Gros bisous every body. Pado, Nico et Caro. Merci a Greg pour les photos.
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8 avril 2007

nepali style

hello tout le monde, désolé pour le retard mais les connections ici sont pas top, les photos sont trop longue à télécharger. les amigos sont repartis, sauf pado qui fait encore partis de l' aventure pour un mois de plus. ces 5 semaines n ont pas été de tout repos, je dirai meme intense. nous avons cohabités à 13 car suite au trek david le cathalan et young su la coréene se sont joint à la team. dur dur de rentrer pour greg, jc et daniel. bisous à bientot

15 mars 2007

7 jours a fond

Ca y est on y est ?

Amita Bashan avec son Taka Topi (chapeau népalais) nous a concocté une petite balade rafraîchissante sur les hauteurs du Népal, qui se révèlent, bien sur, être un grand trek au camp de base des Annapurna.

- Pado : « Ok guy, Ennepournieu bese kaimp, you know ».

Amita Bshan, je vous le rappelle, est ce célèbre acteur indien, qui a bien voulu nous suivre dans ses pérégrinations indiennes et népalaises. Amita Bashan est un peu naïf, il croit aux infos internet, et dur comme fer ! Pour un trek qui devait faire du 4 heures de marche par jour, ça se révèle être du 6 à 7 heures avec du 1000 mètres de dénivelés en moyenne par jour. Déjà 4 jours qui nous en fait baver. Aussi Yang Su, korénne trekkeuse, l’a vite démasqué. De Amita Bashan il passe à l’ état de Jean-Claude Van Damme : la care !

Alors le trek se passe à la Van Damme : rythme effréné : lever avant le soleil, puis petit dej et après un pas, un pas, une marche, une marche, les pieds humides (il nous a même fait livrer pour qu’on s’y fatigue un peu plus de la pluie et de la neige), du dénivelé et je vous en passe. Faut pas se plaindre, j’ai l’impression qu’il a un ami en sous main et il l’a bien breafé. C’est Greg ! (je n’ose même pas imaginer ce que nous aurions subi s’il n’avait pas eu son entorse de la cheville.)

Le troupe se soude, Nicolas le stoïque serait prêt à peter les plombs, mais Greg le bourre de décontractant. Caro voudrait s’insurger, elle se tente quelques ruades comme « j’ai mal par ci, j’ai mal par la » ; alors Daniel, la science, la bloque vers la fin du cortège pour ne pas qu’elle se fasse réprimander. Nicolas, lui, il est caremment devant surtout pour ne pas s’engeuler avec beau papa. Pado, lui, il joue à l’américain et comme Van Damme ni pompe que dalle il lui laisse la paix. Pascale a choisi de sourire a chaque fois qu’il ouvre la bouche, il se dit tout va bien et il passe son chemin.

Bref, on en chie.

Une épreuve physique digne d’un exercice commando. Méfions nous car sur Katmandou, il est prévu un autre trek. Je pense que pour celui-ci il y aura concertation de toute l’équipe.

Bon, l’Annapurna c’est quelque chose : gros massif ; le cirque comprenant plusieurs sommets entre 6900 et 8091 mètres : Annapurna 1, le sud et le 3, Huinchuli, Macchapuchare. Quand on a compare au cirque de Gavarnie on s’est fait ramasser : rien à voir bien sur ! C’est juste un peu plus enneiger et en taille c’est puissance 1000 : plein les yeux.

L’ascension est tout aussi belle, culture en terre, foret de rhododendrons, villages paisibles ou nous rencontrons des gens sympathiques, amusants et du calmes, pas un klaxon de vélo ou de voitures : trop de pente, donc tout a pied que ce soit pour le transport des marchandises ou de soit même. On est loin de toute agitation. SUPER !

Heureusement pour eux, François, Eve, Albin et Lucie n’ont pas fait le même trek, ils ont apprécies les hauteurs de Pokhara.

Gros bisous a tous.

Pascale et Caro.

7 mars 2007

INDE: plaines du nord, vallee du gange et NEPAL: Pokhara

Salut à Tous,

Nous avons passé la frontière Pakistan-Inde le 15 janvier 2007 en fin d’après-midi, deux minutes avant la fermeture du portail. Pendant que les garçons s’occupaient des formalités côté indien (tampon, fouille gentille…), les filles et les enfants assitaient à la cérémonie de fermeture au cours de laquelle les douaniers, vêtus pour l’occasion d’une tenue traditionnelle, de chaque côté du portail descandaient leur drapeau respectif en même temps avant de le ranger. La foule installée sur des gradins participe à l’ambiance de la cérémonie.

            Amritsar, garé sur le parking de la gare, nous découvrons quelques coutumes locales, notamment celle de la vie dans la rue de jour comme de nuit au cours de laquelle les dortoirs s’improvisent le long des trottoirs.

Le temple d’Or reflétant dans le bassin qui l’entoure, nous laisse un doux souvenir.

Nos papilles ont la joie de goûter à des plats relevés et non trop épicés comme nous le craignions, mais « goûtu » et variés pontués de Lassi sweet, SVP (yagourt liquide sucrée).

            Direction Delhi, accueillis par Baptiste et Meena, plus d’une dizaine de jours, chez qui nous avons été choyés. Meena nous a fait visiter la ville. S etait un regal. Elle nous racontait des histoires, des anecdotes a chaque visite. Le pied. Les journees etaient eprouvantes mais la decouverte comblait la fatigue. Elle nous faisait gouter tous les jours de nouveaux plats, dans de nouveaux restos. Ils etaient tous differents et tous aussi bons les uns que les autres: entre des crepes fourrees, des viandes grillees, des viandes en sauces, des raviolis de legumes frits ou a la vapeur, des crevettes cuites de differentes facons,et milles et une gallettes (ici leur pain).

Après avoir réglé et mis au point l’assurance du bus, nous prenions la direction du désert du Rajasthan : Jaisalmer, une citadelle de pierre finement sculptée dans ses moindres détails. Nous avons aimé, nous y sommes restés cinq jours. Les garçons à fond de déco, en ont profité pour se faire plaisir : pompons, plumes accrochées au bus, gentes repeintes de couleurs et motifs différents, Ganesh (divinité hindou éléphant très populaire) peinte sur le capot moteur, klaxon à trois tompettes et une vingtaine de sons différents.

Malgre tout, petit commentaire perso : on est pas encore a la hauteur du tuning.

Nico a range la galerie du bus, enfin prete a accueillir les revelois.

            Direction Mandu (Madhya Pradesh), gare a l ombre d un Baobab, nous profitons de ce village paisible, entoure de collines cultivees : balade a velo, resto, couture pour Eve et Francois, nettoyage de printemps du bus.

            A Omkareshwar, une ville courue par les pelerins hindous, nous etions gare proche des rives de la Narmada, qui nous ont offert des scenes de vie hautes en couleurs tout au long de la journee. Des le matin , les rives etaient occupees par les baigneurs, qui entre deux brasses, lavent leurs vetements, etendent leurs saris de 5 m de long sur le sol. En meme temps, d autres deposaient des offrandes sur l eau : fleurs, bougies ; lavaient leur moto, abreuvaient leurs vaches. Pendant ce temps, une cremation et sa ceremonie avait lieu non loin de la. A l ombre du bus un turban humide sur la tete, nous decouvrions tous ces rites.

            A Shivpuri, dans le parc national, au cours d une balade a velo, nous croisons des paons, des cervides, des biches, un tigre (en cage), et des crocodiles. Cette balade pas comme les autres nous laisse un doux souvenir.

            Direction Agra, l arrivee des revelois ne va pas tarder.

            En route, nous nous apercevons qu une piece manquait entre l essieu arriere et le chassis. Vite vite… a la recherche d une solution.

Une fois Sam au bout du fil, prêt a degainer une cle de 19 sous le bus pour piece gare a la scierie… nous avons souffle… et comptons sur Pado qui nous la ramenera dans ses bagages trois jours plus tard.

            A Agra, en attendant les revelois, pendant que les garcons faisaient de la mecanique, les filles et les enfants visitaient la ville.

            Un samedi (le 24 fevrier), en debut d aprem, les revelois apres un long voyage nous ont retrouve dans le jardin de l hotel sur lequel nous etions gare. Le groupe s est rapidement divise en deux : entre les ‘’ affames’’ : saucisson, jambon de pays, fromage, vin rouge, chocolat, bonbon… et les ‘’ fatigues’’ : dans le tipi, un dortoir avec Pado, JC et Pascale s est improvise. Apres un goute de luxe et une sieste ressourcante, le nouveau voyage commence.

Visite de Agra a velo : Taj Mahal de pres, de loin, par en dessous. Repas indien dans la rue ultra spicy ( 1 euro pour 7 personnes) promis on ne recommencera pas. Couche de soleil sur le Taj Mahal.

            A Benares, la connerie monte, ca sadoumise, fas cagat (gath= marches qui descendent dans le gange) de bon matin est au rendez vous. On se balade le long des gaths, tout en oubliant pas la pause chilom avec les sadou. On s impregne petit a petit de l ambiance ou d un ghat a l autre les occupations changent entre la lessive, le yoga, la baignade,la priere, la cremation, les corps jetes dans le gange. Au resto on se regale entre la variete des plats proposes et la variete des lassi ( sweet, bhang plus ou moins vert et parfois tres strong). A ce propos le fete de Holi (fete au cours de laquelle, entre autre on danse, on boit et on se jette des pigments de couleurs vives) en a marque plus d un, Notamment une nuit ou notre ami Greg etait chef de groupe (pas de detail vous comprendrez…).

Le lendemain matin, les revelois frits confits riaient encore.

Benares, on a aime, autant le jour que la nuit.

A la frontiere du Nepal, les montagnes nous accueillent. A Pokhara, au bord du lac nous preparons un trek particulier. Nous aimerions que l un d entre nous marche le moins possible. Devinez qui s est fait une entorse de la cheville deux jours avant la randonnee ?

Gros bisous a tous.

Pascale, Jean claude et Caro.

26 janvier 2007

Omway,to Free Bolocks Team

A Salam Malecoum la tribe.
La Free Bolocks Team se complete et prepare une route pour l'union et la force.
Que de bonheur nous vivons,que de sentiments nous sont procures sur la route de la joie.
Nous sommes actuellement a Delhi et tout se passe pour le mieux,nous sommes heureux d'accueillir une equipe de cinq compagnons français composee de mon pere,le pere de caro et une ami de la famille,greg et pado qui lui nous accompagne durant deux mois.Je pense que nous allons profiter avec eux soit de descendre la vallee du Gange pour aller au Nepal par sa frontiere sud,soit d'aller a Rishikesh pour ensuite rentrer a l'ouest et parcourir les plaines du Nepal jusqu a Katmandou via Pokara pour faire un trek dans l'Himalaya.
Les peuples parcourus nous ont procure de nombreuses emotions et nous en avons une vision bien differente à present.Nous avons accumule 12000 Km pour arriver aux portes de l'Inde et il nous en reste autant a faire dans ce grands pays qui nous acceuille.
Nous sommes en train de planifier un itineraire pour les mois a venir,chose qui n'est pas facile à faire vue l'etendue de ce pays et le climat qui ci abat en ete.
Pour nous, le moral y est a son comble et la sante en va de soi.
Les couleurs nous illuminent du desir d'aller toujours plus loin.
En route pour de nouveaux horizons.
Je vous embrasse tel la lune embrasse la nuit.
Je vous souhaite a tous et a toutes le plus grand des bonheur.

Votre ami  Nico

13 janvier 2007

PAKISTAN on se rapproche de la frontiere indienne

salut a tous,

Nous sommes a LAHORE depuis 3 jours. D un quartier a l autre nous nous regalons, c est toujours un peu pareil et en meme temps toujours tres different. On ne s en lasse pas encore, mais le visa arrive a sa fin dans quelques jours. Nous quittons cette ambiance apres demain pour en retrouver une nouvelle aux couleurs indiennes. Surprise. A quelle sauce va t on etre mange?

Au programme: une journee a Amritsar puis direction New Delhi ou un ami de Francois nous attend.

Caro.

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